Evolution du Système coopératif

La Grande Guerre tourne une page de l' »ancien monde ». Des institutions internationales tentent de réguler les relations entre capital et travail… Vieillissants, Auguste Favre se retire peu à peu du combat social pour se tourner vers le spiritisme, et De Boyve vers le christianisme social.

Charles Gide défend « bec et ongles » son modèle coopératif à la fois contre le libéralisme du capitalisme international naissant, et le marxisme collectiviste… Nos trois protagonistes s’éteignent successivement : Favre en 1922 à Genève, De Boyve en 1923 à Nîmes, et Gide en 1932 à Paris mais enterré à Nîmes.

Le mouvement coopératif leur survivra, notamment sous formes de Coopératives agricoles, de régimes mutualistes mais aussi de la singulière expérience des « Castors » de l’après guerre, avec le bel exemple des cheminots nîmois du quartier Beau soleil…

Cette solidarité humaine indispensable est proclamée par l’article 22 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme…. mais tarde à se réaliser bien souvent face au pouvoir omniprésent de l’argent ! Mahler nous accompagnera cette fois encore.

Pour en savoir plus sur :
Danielle et Jean Fleury
Les chemins de l’Histoire

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